Nils Savoye - Le 4 mai 2016
Jodie Abacus, cas intéressant. Avant de faire un article il est souvent louable de jeter un coup d’œil sur l’existence de l’artiste sur la toile pour voir d’où il vient, ce qu’il a sorti et qui a écrit dessus. Quand on tape Jodie Abacus, on trouve autant de comptes que chez les plus grands de ce monde : un soundcloud, un twitter, un instagram, un youtube, un snapchat et un bandcamp. Ça ferait presque un peu trop… Surtout qu’à l’inverse, de méta-discours, de critique, de louanges, ça on trouve peu. Même, à travers cet univers transmédia on ne trouve même pas d’informations plus précises que “Originaire de Londres”. Seulement des images et du son.
On ne pourra donc pas en dire plus si ce n’est vous conseiller de jeter un coup d’œil à ce clip. Rien n’a été révolutionné mais tout a été fait dans un esprit cool et hédoniste. L’esprit même qui vous anime quand vous entendez le mot “weekend”. Dès les premières notes on est saisis par le titre. En l’espace de dix secondes, surtout, vous avez une dizaine de plans se partageant entre une twerkeuse en haut de la colline, une femme à cape en foulard et, enfin, Jodie Abacus chantant sur fond de roche caverneuse. Petit placement de produit… Clappements de mains, voix soul, esprit un brin ringard fédérateur à l’image de la disco funky qu’il propose : l’homme a compris comment satisfaire la foule.
Le clip semble avoir été monté d’après les rushs d’un week-end entre potes qui s’est sans doute fini en orgie/champagne shower. Bref, c’est tout à fait une chanson de week-end/été/printemps/road trip entre amis. Quelque chose de chouette, qui constitue si on y pense bien une grosse opération de comm. Une opération qu’on sert avec plaisir en espérant qu’une fois ce passage mainstream obligé effectué, mister Albacus continuera dans une voie aussi groovy mais sans doute un peu moins cliché.
