DOUR Festival 2016 : Interview du Programmateur Mathieu Fonsny

Image d'avatar de Mathieu KoehlMathieu Koehl - Le 15 juin 2016

Deux années se sont écoulées depuis notre dernière interview avec Alex Stevens et Mathieu Fonsny, duo en charge de l’expérience auditive sur le très célèbre Festival de Dour et malgré les nombreux points soulevés sur le rôle et le métier de programmateur, Beware! n’a pas résisté une minute de plus pour rencontrer à nouveau l’un des deux programmateurs et en savoir un peu plus sur la prochaine édition !

« Chaque année, pour monter la programmation, on recommence tout à zéro sur une feuille blanche à partir de Septembre … »Mathieu Fonsny.

Création et élaboration de la programmation 2016, identité du festival, tendances et scènes musicales portées … une conversation riche d’informations sur ce festival qui réunira à nouveau + de 220 000 personnes sur 5 jours avec cette année : 288 groupes provenant de 27 nationalités différentes, rien que ça !

(Crédit Photo : Mathieu Koehl) - Festival de Dour, vue sur la scène : "De Red Bull Elektropedia Balzaal"
(Crédit Photo : Mathieu Koehl) – Festival de Dour, vue sur la scène : “De Red Bull Elektropedia Balzaal”

Beware! : 230 groupes sur l’affiche en 2014, 250 l’année d’après, 288 pour cette prochaine édition 2016, mais où donc se trouve la limite pour le festival ? Doit-on s’attendre à + de 300 groupes dans les prochaines années ?

Mathieu Fonsny : Dour, on le voit un peu comme un gros terrain de jeu car chaque année on recommence tout à zéro au niveau de la programmation, alors pour les prochaines éditions ça pourrait être 150 comme 300 pourquoi pas, on ne sait pas.

Vous dites tout recommencer à zéro pour la programmation, vous avez tout de même des idées en tête ? Quelles sont les étapes dans la construction d’une programmation ?

Mathieu Fonsny : On a déjà quelques idées c’est vrai, mais le premier mois de Septembre on essaye vraiment de citer aucun nom d’artistes mais plutôt de faire une synthèse et d’analyser les précédentes éditions en se posant les bonnes questions : Comment le public a réagi sur le site du festival ? Quels ont été les parcours entre les différentes scènes ? etc…

À la fin de l’édition de 2014 par exemple, on a fait le constat que certains de nos chapiteaux étaient trop grands en terme de capacité et c’est dans cette problématique qu’on a lancé par exemple « Le Labo », une scène plus petite (3000 personnes) pour les découvertes.
Même si on programme toujours plus d’artistes, on essaye de revenir sur des choses à taille humaine en terme de capacité « public-scènes musicales ».
C’est le cas par exemple avec la nouvelle scène qu’on a créée cette année : « La Cubanisto Dancing ». Elle sera dans le même profil que celle du Labo, en revanche, elle sera plus axée sur des DJs et des jeunes producteurs de musiques électroniques qui sont super doués et que l’on avait envie d’inviter.

(Crédit Photo : Mathieu Koehl) - Festival de Dour, vue sur la scène : "The Last Arena" + festivaliers.

(Crédit Photo : Mathieu Koehl) - Festival de Dour, vue sur la scène : "The Last Arena" + festivaliers.
(Crédits Photos : Mathieu Koehl) – Festival de Dour, vue sur la scène : “The Last Arena” et festivaliers.

On le ressent chaque année en regardant votre programmation, vous êtes des défricheurs dans les musiques alternatives et cette nouvelle scène la « Cubanisto Dancing » en est encore la preuve. Tu peux nous en dire encore un peu plus sur la programmation de cette nouvelle scène du festival ?

Mathieu Fonsny : Pour cette nouvelle scène, on est reparti sur l’idée de ce qu’était il y a deux ans la scène du Terril (ndlr : là ou se trouve maintenant la Red Bull Elektropedia Balzaal).

La scène du Terril en 2014, c’était une scène que l’on avait créée via un appel à projet pour réunir des petits collectifs, des webzines et mettre en avant des jeunes artistes qui produisaient de très bonnes choses.
C’est donc dans cet esprit qu’on a monté cette nouvelle scène cette année.
Cette fois-ci, pour la programmation de la « Cubanisto Dancing », on l’a fait un peu de manière sous-marine car nous avions déjà en tête certains jeunes collectifs d’artistes notamment belges que nous souhaitions inviter et mettre en avant, je pense par exemple à des groupes comme : HE4RTBROKEN / NEVRLAND / LE MOTEL…

Ce sont des groupes qu’on a réussi à replacer dans la programmation globale et dans un chapiteau qui sera de meilleure capacité (1500 personnes) pour cette scène musicale.

De plus, en créant la « Cubanisto Dancing » et par rapport au profil de cette scène, ça nous permet aussi d’aérer la programmation et de ne pas envoyer aux « casse-pipes » ces jeunes groupes sur des scènes qui ont des capacités de 7000 – 9000 personnes, là c’est environ 1500 et ça nous semble un bon compromis.
Il faut dire aussi que sur 5 jours de festival, c’est long, tous les festivaliers ne sont pas là à 15h et c’est également dans cette stratégie qu’on retrouve les SALUT C’EST COOL 4 fois de suite qui viendront ouvrir la Cubanisto Dancing, chaque jour durant 3h avec leur Soundsystem, cela permet de réguler l’afflux.
Ils viennent depuis longtemps sur le festival, ils nous avaient proposé de faire quelque chose dans le camping mais pour des raisons de sécurité ce n’était pas si facile alors on leur a proposé cette alternative et ça leur a plu.

(Programmation de scène "La Cubanisto Dancing")
(Programmation de la scène : “La Cubanisto Dancing”)

Je me suis replongé sur l’interview que nous avions réalisée il y a 2 ans et vous parliez avec Alex Stevens de cet objectif commun: « Trouver l’équilibre dans la programmation ».
-> Cette année vous l’avez trouvé une nouvelle fois de plus ?
-> Quels sont les artistes dont vous êtes particulièrement fiers d’avoir dans la programmation ?

Mathieu Fonsny : Oui tout à fait, je pense que l’équilibre est là. Nous jugerons sur place, les dés sont lancés et la copie est rendue. On a réussi des choses, on en a raté d’autres. Tu parlais d’ANDERSON PAAK tout à l’heure, j’aurai aimé l’avoir à notre affiche, malheureusement il tourne sur une autre période : Juin et Août.
A l’inverse, je suis assez fier de recevoir DJ EZ, c’est un booking qui n’a pas été facile à avoir, c’est avec ce type d’artiste qu’on fait la différence car comme c’est un artiste qui tourne beaucoup en Angleterre, en dehors de son pays, il n’est pas dans un réseau traditionnel de booking et ce sont un peu ces vieux potes qui font le rôle d’agents, c’est moins conventionnel. C’est un artiste génial et je pense que sur ce type d’artiste par exemple, beaucoup de festivals auraient lâché les armes… SKEPTA je suis aussi très satisfait, ça sera la seconde fois à Dour. Je suis très fier également du live de FLOATING POINTS et en Indie du groupe : POLIÇA. En tout cas, on assume tous les groupes que l’on programme. On a été libres dans nos choix du début à la fin.

Comment travaillez-vous ensemble avec Alex ?

Mathieu Fonsny : On regarde ce qui a marché, ce qui n’a pas marché, on regarde en terme d’ambiance de festival. Je prends l’exemple du concert incroyable de NILS FRAHM l’année dernière. Certaines personnes nous disaient ne faites pas ça, ça ne va pas fonctionner car c’est un artiste qui joue au piano, souvent dans des centres d’art contemporain… Au final il a joué le dimanche et c’était un carton !

On se documente, on fait énormément de concerts de jour comme de nuit. Dans mes observations, je fais du 50/50 entre ce que l’artiste propose scéniquement, musicalement mais aussi par rapport aux réactions du public.
C’est presque une étude sociologique, anthropologique, c’est de l’observation participante, s’immiscer dans une population et l’analyser, voir comment elle réagit, si l’ambiance était nulle on se pose des questions : pourquoi ? Parce que l’artiste ne dégage rien ? Parce que il n’y a pas d’énergie ? Si un artiste n’est pas forcément bon dans la performance d’un point de vue technique mais si l’impact sur les gens est là et qu’il arrive à attraper les gens et bien ça rentre dans ma réflexion de programmateur.
Le public de Dour, il peut crier Doureeuhh mais il peut aussi jeter une canette de bière. Je me rappelle des concerts de Diams, Patrick Juvet, BB brunes, ça n’a pas forcément fonctionné comme nous l’imaginions …
Notre travail, je dirai qu’il se situe à la fois dans le fond et dans la forme, si on doit changer les scènes de places, ça me semble peu probable mais si on doit retirer un chapiteau l’année prochaine, refaire une scène en plein air pourquoi pas ! On reprend vraiment tout à zéro.

(Crédit Photo : Rémy Golinelli)
(Crédit Photo : Rémy Golinelli)

J’imagine que vous regardez aussi ce qui se passe sur d’autres festivals ? Vous avez fait des changements sur le site cette année ?

Mathieu Fonsny : Oui, lorsqu’on observe à Tomorrowland que les équipes réalisent une scène en plein air avec 40 000 personnes et qu’elle fonctionne parfaitement, et bien on se dit qu’on peut le tenter aussi. Nous de notre côté, nous avons les mines tout autour du festival qui sont un témoignage de notre région et on va utiliser cet espace pour remettre en valeur une scène qui était déjà existante sur les années précédentes (à savoir la Red Bull) et lui offrir toute sa dimension, ce qui est devenu l’année dernière : la Red Bull Elektropedia Balzaal, une réussite !

Pour cette année tu verras il y aura des twists dans la manière de concevoir les espaces, la manière dont les scènes vont s’imbriquer …
On pourrait dire que c’est un peu moins « ghettoisé », il y a la scène de la Petite Maison dans la Prairie avec la scène du Labo à coté qui se trouve en haut du site on aura « quelque chose de plus calme ».
On a une vision très claire, il n’y aura pas forcément d’arrêt entre les scènes. Dans cet équilibre, par exemple avec la scène métal : la « Cannibal Stage » eh bien dans la nuit, on rejoint des musiques un peu plus déviantes : vers le breakcore, on fait une scène trance cette année avec des musiques aussi un peu plus cérébrales comme le groupe : VENETIAN SNARES.
Toute cette organisation ainsi que les parcours proposés par le festival répondent à cet objectif d’équilibre entre les différents styles musicaux. Au final, la meilleure tête d’affiche baahhh : c’est DOUR !

Map - Dour 2016

Dans cet objectif toujours d’équilibre des genres musicaux, vous aimez aussi mettre en avant des artistes que l’on pourrait regrouper dans une tendance musicale que vous même en tant que programmateurs percevez.
De cette analyse personnelle je fais le lien aussi avec une interview récente de Jean-Daniel Beauvallet (rédac. chef aux Inrocks) qui disait : « les musiques d’avant-garde aujourd’hui c’est le hip hop et le R’n’B » en citant par exemple Drake, Kayne West, etc.
Quels sont les artistes programmés cette année qui se regrouperaient dans une scène dite « d’avant-garde » ?

Mathieu Fonsny : C’est une bonne question. A Dour, ça fait longtemps que nous nous sommes positionnés sur les musiques alternatives et on aime particulièrement se préoccuper des niches et non juste prendre le leader d’une niche. On aime aller au cœur d’un univers musical, ça a bien plus de sens à nos yeux pour les festivaliers.
Le meilleur exemple c’est celui du «grime*» qui a explosé cette année. On faisait déjà du grime (*) en 2007, mais là on va mettre dans la programmation : LADY LESHURR / NOVELIST / WILEY & SLIMZEE / STORMZY… Si c’est juste avoir la première couche c’est intéressant mais ça l’est encore plus si l’on peut proposer d’autres artistes dans un même mouvement. Ce type d’artistes feraient peut-être 200 tickets pour leur concert mais lorsque tu en alignes plusieurs, on peut entraîner bien plus de monde à découvrir cette scène.
Quand Jean-Daniel Beauvallet parle de ces musiques d’avant-garde, ça rejoint un peu ce mix de plusieurs influences. Ce sont des artistes qui viennent de la musique électronique et qui se sont mis au hip hop ou inversement. C’est le cas lorsque tu regardes le travail de Drake, il est produit par des producteurs comme CASHMERE CAT / STWO.
C’est cette idée qu’il souhaite transmettre, la pop a émergé vers cette tendance en multipliant les palettes sonores. On est dans un monde où tout est accessible, les bandes de sons par internet tu peux en avoir à profusion, elles sont accessibles partout sur internet.
L’artiste qui pensait être dans un réseau, et bien il est dans plusieurs réseaux en même temps et fatalement, il y a des choses qui s’imbriquent donc effectivement un CASHMERE CAT c’est ça : c’est un genre de R’n’B avec d’autres univers musicaux qui s’imbriquent.
Un JAMES BLAKES, on ne peut pas dire que c’est de la pop, ni du R’n’B, ni du du Rap … ce sont plusieurs univers sonores en même temps.
Du coup ce type de producteurs, si on les aime, on les invite.
Nous les avons plus ou moins déjà invités. C’est le cas de CASHMERE CAT, KAYTRANADA, FLUME aussi, HUDSON MOHAWKE…

(*) le grime : un courant musical qui a débuté du côté de Londres, on retrouve plusieurs courants : du hip hop, du UK garage, de la drum and bass… (Skepta / Wiley qui sort un album en 2008 qui porte bien son nom « Grime Wave » …)

(Crédit Photo : Mathieu Koehl - Santigold - Dour 2015)
(Crédit Photo : Mathieu Koehl – Santigold – Dour 2015)

On a bien regardé la programmation et on s’est dit aussi qu’en tant que programmateur, c’était peut-être ton cadeau personnel de pouvoir fêter les 10 ans de ton projet « Forma.T » sur le festival cette année ? Vrai ?
(Pour rappel, avant de rejoindre Dour à la programmation, Mathieu Fonsny développe son projet « Forma.T Records », des soirées où il exporte dans sa Belgique natale des artistes comme : Dj Medhi / SebastiAn / A-Track / Justice …)

Mathieu Fonsny : Ah allez, on peut dire ça si tu veux mais ce n’est pas si personnel.
Historiquement, oui, j’ai en effet un collectif qui s’appelle Forma.T qui a 10 ans cette année et nous étions les premiers en Belgique à faire venir des artistes comme : Boys Noize, James Blake, Diplo, Justice SebastiAn … Nous étions un peu des Technokids, qui importaient cela en Belgique. On s’amusait souvent à mélanger du Hip-Hop avec de la Techno : Boys Noize avec A-Track / Dj Medhi avec … nous avions fait le constat que les gens étaient plutôt sectarisés (les gens de la drum’n’bass restaient avec les gens de la drum…) et dès la 2ème ou 3ème année de Forma.T Records, le festival de Dour nous a donné une scène et c’est ainsi que mon amitié est née avec Alex.
A côté, j’étais DJ et programmateur pour les Francopholies à Spa, puis j’ai ensuite quitté Spa et le même jour Alex m’a proposé de le rejoindre en tant que programmateur sur Dour.
Nous sommes un binôme sans chef hiérarchique, chacun avec nos backgrounds différents. Alex vient plutôt du rock et moi de la techno et du rap.
Au final, cette scène « Forma.T » a perduré mais le fait que je sois devenu programmateur, il y a avait comme un conflit d’intérêt : le programmateur de Dour qui se programme sur ce même festival…
En Mars dernier, on a fêté les 10 ans de Forma.T avec Mr.Oizo à Liège et historiquement on a également une scène un peu alternative à Tomorrowland, et puis Alex m’a dit : « Pourquoi est-ce que tu ne nous demandes pas pour les 10 ans de Forma.T, ça a du sens ! »
C’est alors que la scène “Cubanisto Dancing” est arrivée et on s’est dit « Bah ouais, maintenant ça fait sens ! » et comme j’avais très envie de faire venir FORT ROMEAU, LEON VYNEHALL… ça tombait à pique.
Nous sommes toujours sur cette démarche et c’est ce qu’il faut retenir : on programme un artiste lorsqu’on trouve la bonne place pour le bon artiste et à partir de ce moment là, c’est réussi sur la feuille de route.
Là on a l’esprit de famille + le petit chapiteau de la Cubanisto Dancing, il y a une histoire et une cohésion… c’est ce que je voulais !

On ne pouvait pas terminer cette interview sans parler d’un autre anniversaire celui des 20 ans du collectif Heretik System. J’ai encore les images en tête du documentaire de la free party dans l’enceinte de la piscine Molitor, comment ça s’est fait ?

Mathieu Fonsny : Eh bien, on a une grosse histoire avec le Hardcore à Dour. On entretient des liens réguliers avec celui qui gère le collectif car il est aussi un ami de Dour et d’autre part il y a Manu le Malin qui vient régulièrement en tant que festivalier, il adore Dour aussi.
Comme il jouait sur la programmation cette année, on s’est dit : « Pourquoi ne pas faire les 20 ans d’Heretik ? » – On leur a ainsi proposé une carte blanche pour inviter NOUT, POPOF …
Popof va par exemple faire son nouveau projet qui se concentre un peu plus sur de la Deep House mais aussi avec une techno plus dure le soir.
Là encore ça a du sens parce que toutes ces cultures un peu déviantes, et bien nous on y trouve un intérêt ! Là où les gens seraient un peu plus en réserve pour ce genre d’artistes dans une programmation et bien nous au contraire on y va !

Une question finale, les 3 règles primordiales pour être un bon programmateur c’est quoi ?

Mathieu Fonsny :
– avoir des bonnes jambes car on fait beaucoup de kilomètres à pied entre les scènes
– être très ouvert, moi j’ai mes goûts mais je n’hésite pas à sortir des sentiers battus
– ne pas avoir peur d’escalader des montagnes !

Je le vois avec Format T, ça paraissait compliqué à mettre en place mais au final on a fait venir des artistes que nous aimions et que nous ne pensions jamais faire venir.
Que cela soit d’organiser un festival, même à plus petite échelle avec une soirée, Alex dit souvent : « Si tu n’ouvres pas la porte, tu n’iras jamais voir dehors ». Il ne faut donc pas hésiter à aller voir ailleurs ! C’est bien de sauter sur la planche mais faut sauter dans l’eau aussi !

Rendez-vous cet été !  DOUREEUHHH !

(Crédit Photo : Rémy Golinelli - Vue sur la scène "The Last Arena")
(Crédit Photo : Rémy Golinelli – Vue sur la scène “The Last Arena”)

Bar du Petit Bois - Dour 2014

(Crédit Photo : Mathieu Koehl - SBTRKT - Dour 2015)
(Crédit Photo : Mathieu Koehl – SBTRKT – Dour 2015)
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Mathieu Koehl
Article écrit par :
[ Conquérir et partager la culture. ]

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