Comment on a matché avec le Macki Festival

Image d'avatar de ErwanErwan Manchec - Le 20 août 2017

Retour sur les premiers jours de Juillet :

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L’équipe de Beware a eu comme une envie de dépaysement et d’air nouveau en quittant le tumulte parisien. Cela tombe parfaitement puisqu’on nous souffle à l’oreille une recette parfaite, celle de la Cracki + Mamie’s qui s’allient pour la quatrième année consécutive en vue du Macki Music Festival.

Nous voici alors en direction de Carrière sur Seine en quête de verdure et nous ne sommes pas déçus :

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La Seine, ses berges habillées de saules pleureurs, des champs de courgettes, d’artichauts … voici le décor idyllique et 100% green du Macki Music Festival. Une sorte de grande Ferme du Bonheur dans l’esprit, les moutons de la ferme de Nanterre ont même fait le déplacement !

Ce qui nous a tout de suite marqué c’est l’ambiance qui règne dans ce festival, on se croirait en famille ! Il y a de l’espace, de la verdure, les gens ont l’air heureux de vivre (et couverts de paillettes), un festival à taille humaine avec une programmation pointue et diverse… Mon dieu que c’est bon ! On en avait besoin.

On est loin des grosses machines à festival comme on en voit pousser un peu partout.

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Le décor du festival est planté et il est toujours à la hauteur de nos espérances; on avait envie de coins pour buller, chiller, de différentes ambiances entres les 3 scènes aménagées dans le parc, de foodtruck pour se restaurer, de paillettes pour briller de mille feux, de photomaton pour immortaliser le moment, bref tout y est ! Et le plus ? Des pédalos à disposition pour toujours plus de chill. . .

Mais le Macki on y vient surtout pour sa programmation aussi pointue qu’éclectique. On nous avait dit Cracki + Mamie’s forcément le résultat sonnait juste, les rois de la fête parisienne gardant toujours un esprit de fête dans ses belles lettres ont encore frappé fort. Un joli retour aux sources au sein d’une grande bande de festivaliers heureux, après tout, c’est tout ce que l’on attend d’un bon festival non ?

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JOUR 1 :

Il est 15h, Carrière sur Seine s’éveille. Les festivaliers sont en effervescence et il y a de quoi, le label Rush Hour fête ses 20 ans à base de zouk funk balancée par Antal en B2B avec Hunee, San Proper avec de la house groovy. Les bougies sont soufflées et la fête commence. A quelques pas de la grande scène, dans un coin ombragé, la camion Bazar fait encore des siennes (6h de set enflammé).

En milieu d’après midi, sur la grande scène sonne l’heure du mythique groupe Cortex dirigé par Alain Mion , pionnier de la funk à la française, inscrit dans l’inconscient de tous car il a été samplé des dizaines de fois. Troupeau bleu résonne: l’album légendaire de Cortex , les festivaliers sont en extase et nous les premiers.

 

Les grosses surprises de ce premier jour : Nadia Rose a réussi à mettre tout le monde d’accord, rappeuse londonienne au flow entrainant et à l’énergie communicative.

BCUC un collectif sud africain psychédélique et rythmique teinté hip hop : parfait pour nous faire moover.

 

Soichi Terada, faisant partie de la famille Rush Hour clôture le premier jour par un live démentiel. Il est 23h30, les festivaliers sont électrisés par l’ambiance de dingue qui règne au sein du festival, même les organisateurs sont euphoriques dans la foule comme n’importe quel autre festivalier et c’est ce que l’on aime, un esprit bon enfant! Fin du premier jour.

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JOUR 2 :

Le soleil est au zénith. Nous arrivons le visage couvert de paillettes (pour la deuxième fois) et prêts à festoyer comme il se doit.

La house du set de Folamour résonne et nous remet dans l’ambiance, on est heureux d’être là et visiblement tout le monde est du même avis quand on voit les sourires sur les visages, les gens danser, se prendre dans les bras, fermer les yeux tout en dansant, le soleil sur leur peau…

 

 

Les artistes présents en ce deuxième jour font, on peut le dire, un peu partie de la famille du festival:

Kodama, signature de la Mamie’s records c’est notre gros coup de coeur, on est toujours ravie de les revoir et cette fois ci on comptait un batteur en plus, petite nouveauté du groupe.

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On déambule dans le festival, on se pose dans l’herbe une bière à la main, une ambiance tellement positive y règne, on se fait la réflexion d’ailleurs ! C’est tellement rare de trouver cela en festival … On voit au loin les festivaliers se délecter sur le set de Mall grab, le jeune prodigue Australien, mais après quelques pas de danse, on a envie d’exotisme :

Grosse découverte du jour, selon les conseils d’un de nos amis de la Mamies « si tu veux te prendre une grosse claque et être dépaysé , va vite à la grande scène » , on y court et effectivement c’est une grosse claque : Los Wembler’s De Iquitos, on prend un vol direct pour la capitale de l’Amazonie péruvienne avec ce groupe de sexagénaires pionniers de la Cumbia amazonienne. C’est coloré, chaud, aussi bien pour nos yeux que pour nos oreilles : on pétille.

Changement d’ambiance, Mézigue de D.KO Records nous balance de la grosse drum’n’bass , « du son pour les gars surs » dirons nous.

 

 

Après toutes ces émotions, on a envie d’aller voir les copains du Camion Bazar, et là grosse surprise, toute une foule danse (quasiment) nue devant le camion, une sorte de grande danse chamanique à la lueur des lumières roses du camion sur fond de coucher de soleil : on hallucine et on y prend goût nous aussi en se joignant à la danse. Petit aparté juste à coté du camion bazar : on se fait filmer en direct par HIM TiVi ; on se croirait dans un clip indé tout droit sorti des années 90, c’est dément et on s’amuse à danser devant la caméra.

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Enfin, trêve de plaisanterie, la nuit tombée on court vers la grande scène pour un final tout simplement dantesque, les copains de la Mamies et de la Cracki font sonner leurs cloches en cœur sur la scène tour à tour en B2B aux platines , artistes et amis sont tous là, la foule est en feu, une danseuse nue empruntée au camion bazar fait le show sur la scène, canon à paillettes de rigueur, on danse sur « Tim Maia – Acenda O Farol » l’hymne de cette édition du festival.

 

C’est malheureusement déjà la fin qui s’annonce, mais histoire de finir ces deux jours comme il se doit, pas de RER pour nous mais plutôt une boat party!

Pour nous ce n’est donc pas encore totalement la fin, on embarque avec La croisière ça moule pour un after de folie, nous prenons le large avec le reste de l’équipage pour une boat party endiablée organisée par OTTO10 afin de voguer durant 4 h en musique jusqu’à Paris !

 

On retiendra :

Il fait bon danser pieds nus voir même carrément nus pour certains au Macki Festival, on lâche prise et on s’éclate. On a encore plein de paillettes dans les yeux, dans le coeur, Merci le Macki, à l’année prochaine, ne changez rien !

 

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Article et Photo de Camille Rheims

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Erwan Manchec
Article écrit par :
Fondateur de Beware & Explorateur urbain depuis 2017 Ex photographe, actuellement CEO de Heave Studio

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