Pour commencer, Samuel Eckert nous ment un peu sur la marchandise, il n’a rien de cet instrument de mesure qui a hanté toutes nos années collège et qui ne rentrait dans aucune de nos trousses. En réalité Samuel est bien loin des angles droits, ses personnages et ses lettres sembleraient presque avoir été désossées, les formes déambulent sur les murs et les pages à la manière d’invertébrés un peu bourrés. Si on devait lui attribuer un outil, le couteau suisse conviendrait mieux. Peinture murale, fanzines, tatouages, t-shirts, posters, illustrations, installations, gif art, tout y passe.
Sans divaguer dans des notions de troubles psychologiques, Samuel joue avec son double, une ombre déformée qu’il immortalise sur des parpaings et autres débris architecturaux. Ce double s’appelle Jamy. Jamy est un petit blagueur d’une simplicité terriblement efficace et subtile. Jamy c’est aussi le versant indiscipliné et un peu fripouille de Samuel, qui ne se donne qu’à la rue.
Que ce soit par l’édition, l’illustration, le tag avec Jamy, Samuel vogue dans un archipel de micro-narrations, dont chacune constitue un petit ilot dans lequel il va et vient au grès de ses recherches, toujours dans un esprit espiègle, cultivant un humour naïf et intelligemment absurde.
Flash Info! Ce jeudi 11 Juin, Samuel dégaine ses pinceaux et nous dévoile sa fresque au Panic Room pour la Beware Boum Box #2 ! On t’invite à faire vibrer tes jolis cuisseaux, à prendre un cocktail sur mesure, et à discuter peinture avec la team juste ici!
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