WHATISADAM, artiste urbain montréalais et multiple

Image d'avatar de DéborahDéborah - Le 22 janvier 2016

WHATISADAM (AKA WID) est un artiste urbain montréalais, multidisciplinaire et polyvalent dont l’identité demeure secrète. Il tire son inspiration des ses origines canadiennes et mixe habilement à la culture populaire nord américaine des éléments issus de la faune et de la flore tout en leur ajoutant des détails tirés du monde de la bande déssinée

“J’aime représenter le côté féminin de la nature.”

On peut s’en apercevoir assez facilement en regardant la sculpture ultra féminisée voir pin-upée (petit néologisme de ma composition signifiant que la sculpture a une allure de pin-up) d’une biche se parant d’une chevelure volumineuse et d’une poitrine imposante.

rox

C’est avec ces éléments que WIA crée des personnages tous plus loufoques les uns que les autres, qui s’animent de manière ironique avec des comportements qui ne sont pas habituellement les leurs. Cela donne naissance à un col-vert bardé de tatouages, à un couple hipster loup-ours et a un buffle amérindien au regard venimeux ! Les animaux sauvages s’humanisent. En fait, WIA crée une population d’hybrides : moitié homme-moitié animal sauvage” une sorte de mythologie moderne.

L’une de ses sculpture nommée PIG RED représente un cochon rouge allongé par terre. Exposée a la Station 16, cette œuvre s’étale au milieu des visiteurs et prend une dimension différente des œuvres habituelles : la pièce devient accessible, elle devient une expérience pour le visiteur, obligé d’enjamber la sculpture.

pig2

La plupart de ses œuvres, aussi diverses soient-elles, s’insèrent naturellement dans le paysage urbain. La can (anglicisme québecois signifiant boite de conserve) de sirop d’érable se transforme alors en poubelle.

Cette “can” aliment cliché du Canada est devenu en quelque sorte sa marque de fabrique qu’il se plait à représenter de différentes manières. Que ce soit sous forme d’affiches, d’autocollants ou de sculptures géantes !

drum

Pour voir les création de WIA, le mieux est encore de se balader dans les rues de Montréal ou de New York. Elles s’y dévoileront sans pudeur dans leurs états naturels.

Son art, il le pose sur des affiches, des planches de bois et des murs,
Son art, il le peint, il le colle, il le sculpte.

Bref, WIA est polyvalent.

Il adapte ses œuvres au support. À moins que ce ne soit l’inverse.. une question se pose ! Qui vient en premier : l’œuvre ou le support?

On peut dire que WIA est un artiste complet! Membre du collectif montréalais En Masse, il a entre autre réalisé la couverture du numéro Best of du magazine CultMTL ainsi que des affiches pour le célèbre festival Osheaga.

Vous pouvez voir certaines œuvres de WIA  sur son site web!

str

dddd

Sources: photos @ranndomized),@brucelyly @sizzurpdrums

Partagez avec vos amis :)
Tags en rapport :
A voir aussi !
« Réaliser le branding entier d’un festival… Mon plus grand rêve ! » : rencontre avec Lozo Illu, illustratrice aux idées colorées
Dune : Deuxième Partie, ou l’art de filmer des visages comme des paysages

Dune : Deuxième Partie, ou l’art de filmer des visages comme des paysages

Deux ans après le succès du premier volet, Denis Villeneuve…

3 mars 2024

A la rencontre de The Twins Soul

A la rencontre de The Twins Soul

The Twin Souls, duo formé par les frères Guilhem et…

27 février 2024

Déborah
Article écrit par :
La tête dans les nuages, les pieds dans les glaïeuls mais Chef de projets numériques en vrai

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.