Lorsqu’on découvre le travail de la jeune artiste anglaise Felicity Marshall, on est tout de suite frappé par un sentiment irrépressible d’héliotropisme qui se traduit par l’envie pressante de booker un billet d’avion sans retour pour la Californie. Bon, manque de chance, on est à sec.
Alors on se contente de rêvasser sur le travail de l’illustratrice qui jongle avec la récurrence des motifs appartenant presque tous à la même famille iconographique, celle du soleil: palmiers, femmes nues étendues, animaux sauvages (tel que le puma, le tigre ou le lion), jungle dense, couleurs épileptiques et fort sentiment de paresse.
Felicity Marshall est née à Portsmouth aux Royaume-Unis et lorsqu’on apprend ses origines on comprend mieux son désir d’évasion, de soleil et de femmes languissantes au bord d’une piscine. (On n’a rien contre Porsmouth mais c’est pas la Sun Belt non plus).
Désormais, l’artiste habite à Londres ou elle y a étudié l’illustration de mode au London College of Fashion. Elle est spécialisée dans le design graphique et dans le motif. Et ça se voit.
Et comme apparemment on n’est pas les seuls à avoir envie de vacances, elle est très vite repérée par des marques comme Topman ou Asos. Elle crée alors des motifs dépaysants qui se déclinent sur des tshirt, chemises, sweatshirt, shorts de bain et foulards. De quoi se parer de la tête aux pieds pour l’été.
En 2015, elle signe une petite série de motifs pour le Pitchfork Music Festival qui se tenait à Chicago.
Mais ses talents ne s’arrêtent pas la, Felicity Marshall est une touche à tout. Elle passe de l’illustration, au design, sans oublier le collage et la peinture, le tout avec agilité. Tantôt abstrait, tantôt figuratif, le travail de l’artiste se métamorphose au gré des demandes.
En témoigne cette série de motifs réalisé pour le défilé Automne/Hiver 2016 de Topman, qui visiblement à su miser sur le bon cheval. On y découvre une nouvelle facette du travail de l’artiste. Plus sombre, peut-être plus mature, ses motifs floraux habillent le velours pour un retour apprécié vers les années 70.
On vous prévient, Felicity Marshall est à surveiller de près avant qu’elle ne s’envole pour des contrées plus exotiques..
Pour suivre le travail de Felicity Marshall
Son site
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