L’intérêt de la découverte ne réside pas exactement dans ce clip mais plutôt dans la richesse de Ghost Culture, qui patine habilement entre club, psyche et coldwave. Oui, rien que ça. Si Giudecca est – de tous les morceaux dispos sur les internets – le plus langoureux, le plus poétique, le reste de son travail n’est pas moins louable. Justement gardé au chaud par Phantasy Records, label d’artistes moins dans l’ombre : Connan Mockasin, Daniel Avery… , le loup anglais a su créer un pont entre deux genres musicaux opposables. Précieux pont sur lequel il est difficile de tenir debout sans s’épuiser. Ce pessimisme vient de butter un peu aux pieds de Ghost Culture, dont le 1er album éponyme est promis le 5 janvier.
Viens au Monseigneur, il y sera. J’ai pas dit qu’il t’attendait parce que je mentirai mais il y jouera un set au moins.