Après le bien nommé ” Prélude “, l’artiste québécoise Félixe revient avec un second EP mélancolique.
Après une rupture difficile et en plein confinement, Veronica Winter, connue sous le nom de Felixe, construit un EP pour mieux guérir et se libérer.
Une rupture douloureuse
Félixe confie que “la pochette représente une boîte de déménagement sur un piédestal et illustre la grandeur des souvenirs.” En effet, qui dit rupture amoureuse, dit souvent déménagement et cette image reflète à la fois la mélancolie du passé, un carton plein de souvenirs, et la libération de nouveaux lendemains.
Dans cet album, Félixe parle de sa propre relation amoureuse et de sa rupture. Le premier titre, “Iberville” montre le chemin passé pour avancer à la redécouverte de soi et le moment de la reconquête de sa sexualité. Un moment complexe après avoir partagé ces moments avec un autre pendant longtemps.
L’album se clôture avec “Tu peux fumer en d’dans”, un titre pop-rock mélancolique et aérien révélant des souvenirs. Pour elle, “fumer dehors” est l’équivalent de la force, de l’énergie, et elle reflète ici le moment de perte de cette force vitale.
Un message
“Les jours peureux” est donc un micro album très intime composé de quatre chansons. Et si une lettre change, il devient celui des jours heureux et prend un tout autre sens.
C’est aussi les moments tard le soir à texter un nouveau garçon et ne pas trop me poser de questions sur comment ça va finir.
“Les jours peureux” fait passer un message: “On n’est pas obligé de nécessairement passer à autre chose quand on n’est plus avec quelqu’un. Ces choses peuvent cohabiter avec nous et on se les ré-approprie d’une autre façon, sans le sentiment amoureux“
Inspirée par Kurt Cobain, figure iconique du groupe Nirvana, elle détermine son style musical en “rock vaporeux” qui est pour elle un état d’esprit personnel. Et elle offre avec “Les jours peureux” un EP à la fois mélancolique, à la fois sombre et romantique.
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