Avec sa série « Cartoon Fossils », l’artiste Filip Hodas a décidé de combiner à la fois sa passion pour la 3D et pour les crânes avec certains des personnages de ses dessins animés d’enfance préférés.
Filip Hodas est un artiste tchèque basé à Prague. Travaillant avec la 3D, l’artiste a associé cet outil de travail à sa passion pour les crânes. Dans une interview, l’artiste affirme avoir toujours été fasciné par les squelettes. «J’aimais vraiment les dinosaures et leurs fossiles quand j’étais petit. Quand j’ai grandi, je pensais que les crânes étaient super stylés, alors je les dessinais souvent. »
Sa série « Cartoon Fossils »
Il était donc évident qu’ils servent d’objets d’étude et de création à l’artiste. Avec sa série d’illustrations en 3D « Cartoon Fossils », Filip Hodas met en scène un processus fascinant, en présentant des crânes préservés d’icônes de dessins animés, de Minnie Mouse à Bob l’éponge en passant par Dingo.
Si l’artiste a dû effectuer pas mal de recherches pour dessiner au mieux les crânes afin de les rendre les plus réalistes possibles, il a tout de même laissé libre cours à son imagination et à sa créativité afin que les crânes ressemblent le plus possible à ceux de leurs homologues réels. En effet, il explique « Au départ, je voulais les rendre stylisés comme des fossiles de dinosaures installés dans les musées, mais je me suis aperçu que les crânes n’étaient pas très reconnaissables, en particulier avec des parties cassées ou manquantes. C’est pourquoi j’ai opté pour un look moins endommagé et j’ai également ajouté quelques éléments distinctifs des personnages. De plus, “De toute évidence, un crâne de souris n’aurait pas d’oreilles ou cette partie pointue arquée définissant la forme des yeux, mais sans les oreilles et la forme des yeux clairement définie, il ne ressemblait tout simplement pas au dessin animé!” Apparemment, sans cet ajout créatif, “ça avait l’air très étrange et effrayant!”
Puis pour les rendre plus ‘cartoon’, il a notamment décidé de contraster l’aspect réaliste du crâne avec des arrière-plans colorés.
Enfin, l’artiste ajoute à ses œuvres une petite touche humoristique et intelligente. En regardant bien l’œuvre, on remarque que chaque «spécimen» comporte des noms zoologiques assez comiques, comme «Canis Goofus» ainsi que l’année de leur première diffusion à la télévision. Des petits détails pertinents qui rendent le tout encore plus réel.
Des illustrations donc si réalistes que trompeuses tout comme les sculptures de Dylan Martinez. Vous pouvez retrouver cette série fossilisée ainsi que toutes les autres créations de l’artiste sur son Instagram.