La passion de la photographe Gabriele Viertel pour le mouvement et le clair-obscur transcendent différentes techniques, offrant une vision cinématographique, une texture d’aquarelle et une ambiance de performance pure à tout spectateur curieux.
L’émerveillement est immédiat tant les créatures de l’artiste, ancien mannequin né à Cologne et installé aux Pays-Bas, touchent instantanément notre secrète détermination de libérer notre entre-soi de tout tabou.
Et quel élément plus primitif que l’eau pour regagner l’alcôve ultime, celle de la sécurité de nos origines, là où le silence freine le monde, les craintes que le paraître engendre?
A travers son œuvre, et, en particulier, ses photographies sous-marines, Gabriele Viertel interroge notre perception du beau, et nous tire le portrait d’un monde à l’harmonie toute subjective, éthéré, aux contours si flous que seul le cœur reste à même de les saisir pleinement.
Créatrice primée et reconnue (finaliste du Grand Prix de la Découverte Paris International Fine Art Photography Competition 2013), elle contribue à des publications internationales (VOGUE Italie…).
Les corps qu’elle interpelle, enveloppés d’une réconfortante obscurité, ramènent à l’audace teintée de classicisme d’un Georges de La Tour.
Technicienne hors pair, les travaux de Viertel nous content l’histoire d’un corps aux courbures et tensions rappelant la plénitude des mouvements dansés: assidûment façonné, follement libre.
1 commentaire
andre parisot
J’ai eu le privilège de rencontrer Gabriele lors du vernissage de l’exposition Visions de corps cet été à Orléans, je garde de cette rencontre humaine et artistique des souvenirs merveilleux, chaque matin ses clichés m’accueillaient au Centre Charles Péguy et me réjouissaient.