Le label Akira Records se veut le promoteur et le producteur de pépites indés que les blogs s’échangent sous le manteau. Des artistes au talent si indécemment évident que l’on souhaiterait se les passer à l’infini en écoute privée sur Spotify (comment ça, les artistes aussi ont besoin de gagner leurs vies?!).
Henry Green, homonyme d’une des plus fines plumes anglaise est de la trempe de ces artistes là. Visage juvénile, monture sombre sur le nez, l’obscure clarté qui irradie le garçon transcende tous les ascétismes musicaux.
Green développe une électro-ambient pudique, concentrée sur l’orchestration des silences et des immersions mélodiques aériennes. Les changements d’accords de guitare claquent, imposent aux cœurs une nouvelle mesure. La voix de l’artiste, portée haut par des synthés et autres bruissements organiques, achève d’effacer de nos mémoires les vagues sillons de disques trop longtemps réécoutés.
Déjà fort de plusieurs dates aux côtés de Nick Mulvey ou encore London Grammar, l’EP du musicien basé à Bristol, « Slow », est un rappel aux sources, une hérésie indispensable au milieu du torrent mainstream. Une nouvelle absolue nécessité.
« Slow » Tracklist :
- Barcelona
- Holding
- OnSlow
- Do You Know
Le coup de bong : Do You Know
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