L’artiste japonais Hideyuki Katsumata s’illustre dans la création de sa mascotte Hanautah ainsi que de nombreux autres personnages tous déjantés !
Hanautah
Quand on pense à Hideyuki Katsumata, on pense avant tout à Hanautah, le petit personnage qu’il a créé. Hanautah est comme l’emblème de l’artiste qui base toute son identité artistique dessus. “Hanautah” est même son pseudo sur son compte Instagram ! Ce petit personnage, entièrement rose (parfois bleu ou vert selon les envies de l’artiste), évolue depuis près d’une dizaine d’années dans les divers travaux de Hideyuki Katsumata. Il apparaît même en noir et blanc, comme s’il s’agissait de dessins préparatoires ! Aujourd’hui, il est une sorte de créature qui semble être tout droit sortie d’un cartoon à la Hideyuki Katsumata.
Le petit personnage loufoque, caricatural et parfois drôlement vulgaire, avec sa grosse tête ronde et ses oreilles dressées, prend vie dans les multiples dessins de son créateur. Au fur et à mesure, Hanautah est aussi représenté par des petites statues, stickers, peintures murales et impressions textiles à son effigie. Il court dans tous les sens et, s’il est généralement l’unique héros des illustrations le représentant, il lui arrive aussi d’apparaître dans d’autres travaux de son créateur. Hideyuki Katsumata ne se limite pas quand il s’agit de mettre en scène Hanautah !
Des personnages à perte de vue
L’art de Hideyuki Katsumata se développe aussi au-delà de la représentation de son personnage emblématique. Il alterne entre des travaux très colorés et d’autres plus simplement fait de dessins noirs sur des pages blanches. De nombreux autres personnages naissent de ses coups de crayons. Ils sont variés à l’infini mais ont tous un point commun : ce côté profondément extravagant et loufoque qui est la marque de fabrique de Hideyuki Katsumata. L’artiste Mono Sourcil s’illustre lui aussi dans l’art de créer des petits bonhommes tout à fait particulier, dans un style qui lui est propre et qui rappelle son curieux pseudo.
Si l’on retrouve parfois des corps féminins nus, volontairement déformés par les coups de crayons particuliers à Hideyuki Katsumata, ces personnages ne sont qu’une infime partie du véritable bestiaire de l’artiste. À moitié humains, à moitié monstres, l’artiste crée un nombre incalculable de créatures. On devine par moment l’influence de la représentation des yōkai, des esprits prenant des formes diverses, parfois avec des traits humains, dans la culture nipponne.