INTERVIEW Douchka nous raconte sa musique !

Image d'avatar de Étienne PoiarezÉtienne Poiarez - Le 22 juin 2017

interview Douchka

A la veille de la Release Party de son dernier EP au Point Ephémère, on a eu la chance de parler un peu avec le jeune producteur Douchka, une des figures montantes de la musique électronique française et membre de la famille Nowadays Records. On a pris de ses nouvelles, lui demandant quelques précisions sur sa musique, la façon dont il conçoit aujourd’hui sa jeune carrière et ses futurs projets, en solo comme en duo avec Leska.

Peux-tu nous faire ton CV en quelques mots ?

Thomas Lucas, 25 ans, j’habite à Rennes, célibataire et sans enfant [rire]. Non sérieusement, je suis sur un label qui s’appelle Nowadays Records, j’ai sorti 3 maxis chez eux dont le dernier « Infantile », le 21 avril dernier. J’ai fait une assez grosse tournée l’année dernière, de mai à décembre et là, on reprend tranquillement avec l’EP.  J’ai un side-project qui s’appelle Leska avec Les Gordon, un autre producteur de Rennes !

Ton dernier projet Infantile sort 9 mois après Together, est-ce de la précipitation ou un trop plein d’inspiration ?

En réalité ça fait plus d’un an puisque Together est sorti le 11 Mars 2016, Infantile le 21 Avril dernier. Pour ce qui est du délai entre ces deux maxis, je trouve que un an c’est vraiment raisonnable, voir même un peu long. Je ne me considère pas du tout comme hyper productif, pour moi c’est la norme des choses sachant qu’il y a aussi mon groupe Leska en parallèle avec qui on se pose en studio dès qu’on a du temps et avec lequel on est constamment en tournée depuis fin 2016. J’ai juste beaucoup plus composé sur la route qu’auparavant, j’ai profité des moments libres que j’avais en tournée pour construire cet EP de manière itinérante en ne m’imposant aucune deadline et finalement, c’est un sept titres aux allures de mini-album qui en ressort. Après je fais de la musique presque tous les jours, j’écris des mélodies au piano, je compose des beats beaucoup plus expérimentaux pour apprendre toujours plus et découvrir d’autres horizons. Donc en soit, il y a aussi plus d’une trentaine de morceaux plus ou moins finis qui dorment tranquillement dans l’ordi et qui verront peut-être le jour une fois retravaillés sur ma prochaine sortie, à savoir l’album.

Lors de la tournée de Together tu as rencontré Hi Levelz et Lia. A l’opposé de ton dernier projet où les artistes (Clarens et Lucid) n’apportaient qu’un plus aux morceaux par leurs voix, les collaborations d’Infantile ressemblent plus à des productions pour les artistes. Le rôle du musicien passe donc à la trappe au profit du beatmaker. Est-ce un parti pris ?

Je pense vraiment que les feats ne fonctionnent efficacement que lorsque tu as une réelle interaction avec l’artiste qui est présent en face de toi. Et ça pour moi, ça se passe hors studio. Avec Clarens et Lucid, j’ai vécu mes premières expériences de collaboration et même si les morceaux sont appréciés du public comme en témoigne le feat avec Lucid qui a dépassé le million de streams, je ne joue pas en live ces morceaux parce qu’ils sont un peu trop ancrés dans le passé pour moi. Ce n’est pas que je n’assume plus ces tracks, loin de là. Clarens a une vraie personnalité et on a clippé le single Together pour mettre en lumière ce titre justement, mais c’est juste que ça n’est pas allé plus loin que ça. Le morceau n’a pas vraiment vécu en dehors de la promo de Together. Avec Hi Levelz, on a trouvé l’équilibre parfait dès le début et ça s’est ressenti tout de suite quand j’ai reçu les premiers retours sur This Mood qui était à la base sorti en compilation chez Nowadays. On s’est revu plusieurs fois à Paris, on s’est posé en soirée, on a beaucoup discuté et pas que de musique d’ailleurs. Du coup forcément quand tu arrives en studio, les choses sont beaucoup plus simples, plus fluides. Les idées jaillissent rapidement et on se comprend mutuellement parce que le dialogue se fait autrement que par mail ou par skype. Pour LIA, quand on s’est rencontré à Montréal, le contact est passé direct aussi. C’est elle qui m’a fait écouter des morceaux sur lesquels elle venait juste de poser, c’était pas le mauvais délire de partir à la chasse au feat sur soundcloud où il faut t’armer de patience et discuter sans cesse avec des managers et des éditeurs avant que le truc se fasse sans être sûr que ça fonctionne au final. Avec le recul je pense que c’est le pire process pour travailler avec quelqu’un. Un featuring doit témoigner d’une histoire de complicité et d’intérêt mutuel entre les différents acteurs d’un morceau. Avec Hi Levelz et LIA, ça s’est fait ultra naturellement et ça se ressent chez pas mal de gens dans les retours que je reçois depuis la sortie d’Infantile. Idem pour Clément Bazin qui a fait appel à LIA sur son track Distant, ça sonne comme une évidence. Après, je ne considère pas la démarche comme celle d’un beatmaker puisque les prods existaient déjà avant qu’ils interviennent et qu’il n’y a pas de lead sur les refrains. Je les ai juste retravaillées après qu’ils aient posé dessus.

Qu’est qui a été le plus dur pour avancer et faire émerger « infantile » ?

La production n’a pas été dure, ce qui m’a vraiment paru compliqué, c’est la sélection des tracks. Si j’avais voulu sortir un album, j’aurai pu le faire. Mais ce n’était pas mon envie, je pense qu’un album, ça se conçoit vraiment du début à la fin.  Alors que là, c’était du track-by-track ! Ce n’était pas non plus une compilation mais j’ai pris les morceaux qui allaient bien entre eux pour créer une histoire. Et j’ai composé les morceaux dans l’ordre de la tracklist, excepté This Mood, un ancien morceau mais on l’a quand même intégré parce qu’on trouvait ça cool de faire le faire revivre en dehors d’une compil’ justement. Mais en y repensant, je pense que le truc le plus dur, ça a été de ne rien rajouter. Les structures dans « Infantile » sont plus simples que dans les précédents maxis, il fallait que je m’arrête, il fallait que je me dise : « Non, le morceau est bien comme ça, il ne faut plus y toucher ». Mais ça, tous les producteurs le font, genre, au dernier moment avant le mixage, ils se disent qu’il manque encore un truc alors qu’à un moment, le morceau est fini, il ne t’appartient même déjà plus. Il faut le sortir. Une fois que c’est sorti du studio, il faut passer à autre chose. Le fait de bosser avec Leska m’a aidé à avoir cette démarche !

Si je citais Flume dans ma chronique d’Infantile, c’est bien car l’inspiration de l’australien se ressent fortement dans ta production, de qui d’autre t’es-tu inspiré pour ce projet ?

On nous compare souvent à ces artistes-là chez Nowadays, Flume, Mura Masa, Cashmere Cat… Je pense aussi à Jumo pour Aléa ou à Fakear sur son titre Neptunes. Je me souviens que quand la chaine youtube La Belle Musique a sorti mon morceau You Know Bae, un commentaire sur deux parlait de la ressemblance avec Flume. Alors oui, on utilise les effets de sidechain, le de-tune sur les synthés, les rythmiques boom-bap, ou encore les acapellas pitchés, mais comme on n’est pas douze mille à produire cette musique là en France, on nous compare systématiquement aux portes étendards, ce que je peux comprendre. Personnellement je préfère m’en amuser et je prends même ça pour un gros compliment sachant que techniquement dans la force et la puissance du son, Flume est quasi-inégalable. Mais puisque qu’on reste encore un truc de niche dans notre pays, c’est difficile de sortir des comparaisons un peu faciles. Alors que dès que tu bouges un peu, les gens ne se posent plus la question. Si tu prends la mouvance techno par exemple, le truc est hyper bien implanté en France. Tu as des festivals d’ampleur nationale comme le Weather ou Astropolis qui sont uniquement dédiés à ça. Pourtant, personne ne se fait la remarque de signaler que tous les gros producteurs utilisent le combo kick en 4×4, hi hat sur chaque demi temps, clap sur tous les deux temps et ligne de basse continue. Je vulgarise clairement la chose mais en gros la recette est à peu de chose près toujours la même. Sauf que chaque artiste a sa personnalité, son délire du moment. Et si tu écoutes Maceo Plex et Dustin Zahn, il y a évidemment des ressemblances flagrantes mais aussi des ajouts par les artistes qui font évoluer le truc par rapport à la première mouvance de Detroit. De mon point de vue je réfute clairement d’appartenir à une scène spécifique parce que j’ai envie de me laisser une totale liberté sur l’évolution de mon projet. C’est ce qui m’a poussé à composer un morceau comme Two Minutes For Love qui ressemble plus à une bande originale épique qu’à un track future beat destiné à buzzer sur soundcloud. Et si tu écoutes le dernier album de Flume, c’est un peu le même game par rapport à Holdin On. Après je prends aussi compte du ressenti du public quand je joue les morceaux en live, j’ai gardé 7 titres sur quinze pour l’EP. Mais si on parle de Flume, on peut aussi parler de 20syl, de Hudson Mohawke, d’Apollo Brown… Et la liste continuerai encore longtemps. Si tu consommes de la musique tous les jours, c’est impossible de ne pas te sentir influencer par autrui. Le truc c’est surtout de réussir à garder une ligne directrice sur ton projet, et quand je réécoute des sons que j’ai fait il y a trois ans, je trouve toujours des points communs avec ce que je sors aujourd’hui.

Parmi les sept titres d’Infantile, « Rise » et « Two Minutes For Love » (l’intro et l’outro) sont deux -très courts- morceaux qui sont aux antipodes de l’ensemble du projet. Ce choix était-il naturel ou murit selon une direction musicale ?

Pour te dire la vérité, Rise était à la base un morceau destiné à partir en synchro pour une marque de fringue hyper girly. J’ai composé ce titre un dimanche après-midi sur le piano de mon ami Les Gordon et j’ai terminé le truc chez moi le soir même. La première version ne faisait que trente seconde. Au final, le morceau n’a pas été gardé mais plus je la réécoutais, plus je voyais un truc intéressant à en tirer. Je l’ai retravaillé sur un extended en y ajoutant des bruits de cailloux qui dégringolent d’une falaise, de la guitare que j’ai vraiment noyée dans le mix pour qu’elle devienne une nappe à peine audible, j’ai inversé les parties de piano qui est un trick bien connu pour créer un effet d’aspiration. Quant au sample de voix, il provient de mon tout premier feat avec Parachute Pulse sur le morceau Riviera. Je trouvais ça cool comme clin d’oeil même si t’es le premier à le savoir parce que personne ne l’a jamais grillé. Bref, j’ai passé des heures pour créer un truc vraiment très sound-design et au final quand je l’ai faite écouter autour de moi, on m’a vraiment conseillé de l’utiliser pour ouvrir mes lives sur la tournée de Together. En soi et sans vraiment le savoir, c’est le premier morceau de l’ep qui a donné la marche à suivre pour le reste de l’opus : composer et tester en direct devant les gens. Pour Two Minutes For Love, l’EP se terminait sur Oh Lee et je trouvais ça un peu violent comme conclusion. J’étais chez mes parents à Douarnenez au bord de la mer, j’ai composé la track en une nuit avec un mini clavier midi akai et des samples de drums tiré d’un sample pack de percussions africaines. C’est juste une boucle à partir d’un FA d’un piano que j’ai utilisé comme une caisse claire. Ce n’est pas le truc qu’il faut dire d’habitude mais c’est pour moi mon morceau préféré de l’EP alors que c’est vraiment le plus simple niveau structure. Il doit n’y avoir qu’une dizaine de pistes, mais c’est le fait d’avoir produit le truc dans l’instant, complètement isolé et de l’avoir fait partir au mix le lendemain qui m’a vraiment beaucoup plu. On m’a aussi demandé de rallonger la durée du morceau, mais je trouvais que deux minutes, c’était amplement suffisant pour donner envie de la réécouter encore et encore. Après je me fais peut-être des films, mais c’est mon sentiment.

Un mot au sujet de « Two Minutes For Love » : pourquoi ce sample/inspiration de « Video Games » de Lana Del Rey ?

En vrai, j’aime beaucoup ce morceau, mais je ne l’ai pas réécouté depuis des lustres et t’es vraiment le premier à m’avoir fait la remarque. Même mon label, mon éditeur… Personne n’a vu le rapprochement ! Je pense que quand tu cherches à faire quelques choses de mélancolique mais porteur d’espoir, les grilles d’accords sont pas déclinables à l’infini et tu as neuf chances sur dix pour que quelqu’un les ai déjà posé avant toi.

Dans la continuité de tes premiers projets signés chez Nowadays, Infantile ne se démarque pas tellement de l’identité musicale Future Beat dans laquelle Douchka s’est inscrit et donne l’idée d’une trilogie sonore. Que nous réserves-tu pour la suite ?

Je pense à l’inverse qu’Infantile à un coté bien plus pop et structuré que mes précédents eps qui eux étaient clairement dans cette mouvance de bedroom producer. Ne serait-ce que pour l’aspect couplet refrain et le côté “chanson” par exemple qui était moins présent sur les deux autres maxis. Après cette idée de trilogie est vraiment bien vue, parce que oui, arrive un moment où il faut savoir sortir de ta zone de confort et ça c’est clairement ce que je m’apprête à faire sur l’album en travaillant avec de vrais musiciens par exemple. Travailler avec Leska m’a beaucoup influencé dans ce sens d’ailleurs.

Le chemin musical que tu emprunte semble se détacher des frontières stylistiques. Mais si tu devais définir ce que tu composes, que dirais-tu ? Quels sont les idées et les termes qui te viennent en tête ?

Je déteste le terme « Future Beat », je n’y adhère vraiment pas du tout. Pour moi, ça ne veut rien dire. On n’est pas dans le futur, on produit une musique actuelle. Et du coup, j’aime bien reprendre une réponse donnée en interview par Phazz et Everydayz qui disaient : « de la musique actuelle ». C’est hyper-vaste mais nous, on écoute de tout, on est influencé par énormément de choses. On est pas non plus des beatmakers parce qu’on ne produit pas pour des rappeurs mais pour nous. Après, il y a pas mal de personnes qui parlent de la « scène Nowadays », parce qu’il y a un label en France qui produit ce genre de sons et c’est eux ! Les gens utilisent le nom du label comme un genre à part entière, du moins en France. Mais tout ce qui tourne autour de la « Future Beat », du « beatmaking », je n’adhère pas vraiment à ça même si j’utilise des MPC. Je suis pas beatmaker et je ne suis pas dans le futur, je fais de la musique dans le présent.

Lors de la tournée de Together, tu as aussi formé le duo Leska avec Les Gordon. Infantile est-il inspiré de ce duo ou ce duo est-il inspiré d’Infantile ?

Pour répondre de manière un peu bateau : un peu des deux. Avec Leska on a vraiment une routine de studio hyper spéciale et soit ça match direct, soit on galère pendant des heures. Marc (Les Gordon) m’a vraiment initié au piano dès la création de la base d’un morceau et aussi à soustraire les éléments qui ne sont pas indispensables pour ce dernier. Quand tu es deux dans une pièce autour d’un ordi, tu bloques beaucoup moins parce que tu as une autre vision sur ce qui se passe pendant que tu composes, en permanence. Infantile, c’est aussi beaucoup d’échanges avec Marc sur les mélodies et le mood général de l’ep. Moi j’ai fait de même avec son album, qui est maintenant terminé et va sortir prochainement, et ça tue !

Même si l’ensemble des titres déjà sortis représentent un savant mélange de vos deux univers, les titres comme « Welcome to Mandela » indique une tentative -réussie- d’essayer de nouvelles choses. Quelle direction comptez-vous donner à ce projet avec Les Gordon ?

Le but s’est de se retrouver le plus souvent possible pour créer à partir d’une idée, d’un concept, d’une image. On prend vraiment notre temps parce qu’on ne veut surtout pas se prendre la tête sur l’aspect buzz du truc alors qu’on a joué aux TransMusicales et au Printemps de Bourges simultanément. On sait qu’on est attendu au tournant par quelques personnes bien dans le game et un petit groupe de gens qui nous suivent déjà en parallèle de nos projets. Sauf que Leska n’est pas un groupe en développement habituel puisqu’il est né de deux entités qui tournaient déjà auparavant et qui continuent d’évoluer de nos côtés respectifs. C’est ultra serré dans nos timings, on est en permanence sur le qui-vive pour amener de la matière. Donc on essaye vraiment de décliner une identité propre au projet, en s’attardant aussi beaucoup sur l’aspect visuel, et évidement sur le live avec une scénographie qu’on a pensé qui est la matrice principale de Leska. C’est juste génial de ne jouer que des nouveaux morceaux et d’avoir autant de retours les lendemains avec des gens qui nous demandent : “c’est quoi ce track putain il est où ?!” Et nous on répond comme des filous : “Ça va sortir bientôt…”

Déjà trois projets signés chez Nowadays, que nous réserves-tu pour la suite ?

La suite c’est le premier album de Leska ! J’ai aussi produis le premier maxi de Hi Levelz, c’est ultra chaud et on joue un de ces nouveaux morceaux sur le nouveau live justement. Ensuite je m’attaque doucement mais surement à l’écriture de l’album qui à mon avis, va prendre plus d’un an cette fois ci. Après on est en tournée sur une quinzaine de dates avec Leska et plusieurs spots de mon côté également, en France et en Europe. Je vais aussi retourner en prison à Lorient animer un atelier de création avec les détenus mineurs en Juin. Bref, l’agenda est chargé et c’est super cool !

Question un peu technique avant de se quitter, c’est quoi la musique selon Douchka ?

C’est hyper-bateau mais ça doit être quelque chose qui te provoque avant tout une émotion, qui te procure une réflexion, même si le type qui t’écoute se dit que c’est nul mais qu’il a un avis sur la question, alors pour moi, c’est réussi !

  • En collaboration avec Lilian
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Étienne Poiarez
Article écrit par :
Étienne Poiarez, doctorant à l’École Doctorale des Humanités à Strasbourg, a écrit un mémoire sur La Trilogie Cornetto d'Edgar Wright. Il a également obtenu un master en Information et Communication à Paris III Sorbonne-Nouvelle. Actuellement, il se consacre à une thèse sur le comique dans la cinématographie européenne récente, examinant les liens entre esthétique et éthique dans ses recherches sur des réalisateurs tels que Yorgos Lanthimos et Quentin Dupieux. En plus de ses travaux académiques, il a publié un article sur Tsui Hark et prépare un essai intitulé « La Trilogie Cornetto d’Edgar Wright ».

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