« Le cinéma est un art du passé qui ne correspond plus aux modes d’expression contemporains » (Peter Greenaway) S’il y en a qui ont bien compris cela, on pense de suite aux photographes utilisant la technique du « traveling » lors de leur reportage photo en imposant une complicité perceptible avec leurs sujets.
Comme le disait si bien Yann Arthus Bertrand, « une photo parle tout de suite, il n’y a pas besoin d’explications, tout le monde comprend la même chose. », que dire alors du travail de Marco Walker sinon l’intemporalité des expressions dégagées ? Nous nous avancerons même en le qualifiant de précurseur d’une signature « lifestyle décalé », dont la surexposition reste un marqueur très fort ainsi que la saturation exagérée et l’utilisation du filtre permettant d’ajouter un côté moderne à ses prises de vue.
Qui a dit que cette marque de fabrique était britannique ? Cet Australien-Américain, issu d’une famille de photographes amateurs puise dans les inspirations locales de Los Angeles et de San Francisco. C’est à la suite de différentes rencontres avec des artistes et musiciens en tout genre qu’il décide de se dédier à temps plein à la photo. Il se fera remarquer sur les terres du célèbre rassemblement artistique, surréaliste et complètement bariolé « Burning Man » (« L’homme en feu ») lors d’un reportage photo pour le moins… décalé dans le désert du Nevada.
Ses collaborations avec de nombreux distributeurs de mode tel Topshop ou Browns ainsi que ses publications éditoriales pour Hapers Bazaar ont fait de lui un artiste particulier au style marqué. Plus récemment, il était présent à Paris pour le mois de la photo en exposition à « Photo off » à la Bellevilloise.
C’est sa série personnelle « Burning Man » que nous avons choisi de partager avec vous qui selon nous retrace le mieux son univers photographique.
Retrouvez ces séries sur son website.