Margaret Durow est une photographe de 28 ans. Originaire du Wisconsin, dans le Middle West des Etats-Unis, elle étudie la biologie à l’université. En apparence, une jeune fille comme les autres. Excepté qu’elle possède un talent monstre.
Pour elle, la photographie est « une manière de communiquer sans les mots. » Lorsque l’on observe ses clichés, on devine tout de suite la sensibilité de la jeune fille. Les couleurs ne sont jamais vives (la plus part des photos sont même en noir et blanc), les visages des personnes photographiées sont cachés et évoquent le mystère.
Si certains photographes ne misent que sur le prévu, d’autres préfèrent le spontané et le naturel. C’est le cas de Margaret, dont le seul objectif est de retranscrire les émotions vécues lors d’un instant, si banal et insignifiant soit-il. Banal, peut-être pas.
On trouve les scènes presque trop belles pour qu’elles puissent avoir eu lieu dans la vraie vie. Elles semblent tout droit sortir du pays des rêves et de l’imagination, tant elles transpirent de beauté et de magie.
A travers les clichés de la jeune fille, on perçoit des sentiments forts et souvent antagonistes : la nostalgie, la mélancolie, la tristesse; mais aussi le calme et la sérénité. Cette inspiration débordante, Margaret la puise dans les moments de tous les jours, grâce aux « changements, à l’eau, la lumière, la musique, en tombant amoureuse de tout. » Loin des stéréotypes d’aujourd’hui (comprenez : photo – mode – hype), Margaret aspire plutôt à un beau mariage, avec un beau fermier, dans une belle ferme, entourée de beaux paysages.
Une vie simple pour une fille simple, mais qui n’a sûrement pas fini de nous faire rêver.
Son site : www.margaretdurow.com
1 commentaire
Henry Fróes
luz e ruido … excelente!