Mimosa est un trio composé de Noé Choblet, Théo Diguet et Nicolas Masson. Issus d’univers différents, tels que la chanson française, le rock garage, le rock, les musiciens ont néanmoins réussi à concilier leurs influences diverses pour les réunir en un projet éclectique aux mélodies accrocheuses.
Se qualifiant comme un groupe “Indie Pop”, c’est au cours d’une conversation que le nom de Mimosa est trouvé. Désireux de représenter au mieux la nostalgie qui habite leur musique, mais aussi une couleur qui fasse référence à une certaine ambivalence, les musiciens se sont naturellement tournés vers le jaune, qui selon eux les représente le mieux.
Tous les trois issus de Nantes, leur premier EP Retourner à la mer nous offre une promenade sur laquelle souffle une brise pleine de fraîcheur.
Nous avons rencontré Noé pour plonger dans leur univers fascinant !
Parmi vos sources d’inspirations ”naturelles” vous citez souvent la mer à laquelle vous dites être très liés, pour quelles raisons ?
Je pense que c’est venu de moi au départ, car originaire de Nantes, donc il y avait un rapport particulier, j’avais besoin de la voir. Nicolas est né aux Sables-d’Olonne donc même rapport que moi. Quand on a commencé le projet, on s’est enfermés dans une maison à Pornic et pendant la compo, on y est retournés deux ou trois fois, ce qui a permis de créer du lien sur l’EP, thème un peu commun qui était chouette à développer !
D’ailleurs je suppose que cela n’est pas sans hasard si vous vous dites tous les trois liés à Marseille …
Nous avons en effet eu l’occasion d’y passer ou d’y résider durant une période plus ou moins longue. En ce qui me concerne, j’ai fais mes études d’ingénieur du son là-bas, et j’ai fait de longues randonnées en longeant des paysages côtiers fabuleux qui m’ont beaucoup inspiré !
Vous lui avez d’ailleurs dédié un morceau, qui est Côte d’Azur, pourrais-tu m’en parler ?
Oui, cette chanson-là, c’est la toute première que j’ai écrite de ma vie, c’était quelque chose de ma vie que j’avais besoin de raconter. Avant je ne chantais pas du tout, je suis batteur de formation, je fais aussi de la MAO et de la réalisation d’album, mais ce sont les autres qui m’ont poussé à aller chanter et à monter sur scène.
Pour la petite histoire on devait présenter un morceau de fin de diplôme, donc je l’ai écrite, la version qui est sortie n’est pas celle que j’ai présentée à l’examen, c’est le seul morceau que je n’ai pas écrit en groupe.
Votre premier clip, celui de “Folie” qui est donc le premier single de votre EP a venir (qui doit sortir en mars je crois), révèle une fascination particulière pour le malsain. Peux tu m’en parler, qui est le réalisateur etc ?
“Folie” est vraiment une fascination cinématographique, c’est une discussion que j’avais eue avec les gars après avoir vu un film, qui d’un coup part en vrille mentalement. Je n’ai jamais atteint ces états psychédéliques, mais pourtant cela me fascine, et je pense que c’est ce que nous avions à cœur de retranscrire dans le clip.
Quant au cinéma, c’est un domaine qui nous passionne vraiment, nous sommes tous les trois attachés à l’image, qui est au cœur de notre projet : nous sommes d’ailleurs en train de réfléchir pour avoir des clips plus chorégraphiés dans un avenir proche et une identité visuelle encore plus forte !
Avec quel réalisateur rêveriez-vous de travailler ?
Pourquoi pas avec Wes Anderson, son esthétique nous parle et c’est quelque chose qui nous parle et qui pourrait bien aller avec la musique.
Si vous deviez être un groupe du siècle dernier, ce serait …
Les Beatles je pense que c’est ce qui nous parle beaucoup, je pense que on les a tous beaucoup écoutés !
Retourner à la mer en un mot ?
Genèse, je pense que ca traduit bien notre ressenti sur le projet, on a tous envie d’aller plus loin et de porter le projet, ça nous a ouvert tellement de portes qu’on n’a qu’une envie, c’est d’aller plus loin.