Sirius Trema était jusqu’ici passé à travers nos radars, our bad. On rattrape cette erreur à l’occasion de la sortie de son EP « Sacré Cœur ». Meilleure intro.
En solo après 2 ans passés en tant que guitariste chanteur pour Synapson dans toute la France, Sirius Trema affine sa plume dans un rap hybride entêtant. Aussi éclectique dans ses sons que dans ses goûts musicaux, son projet s’inspire d’influences rap et électro allant d’Eric Clapton à Snoop Dog ou SCH. Un univers planant et sans prise de tête, aussi chaleureux qu’un rayon de soleil à travers ta fenêtre de confiné.
Le 4 mars, il lâchait le clip culte de « Glisse », aperçu de son nouvel EP. Une prod boostée aux basses, un flow méchamment millimétré et une dinguerie de clip.
L’EP « Sacré Cœur », sorti le 8 mai, est une invitation à se remémorer l’énergie de la nuit : « Cet EP est une soirée qui se passe dans le 18ème, où m’arrivent anecdotes et péripéties amoureuses. Chaque titre représente une heure et un moment clef de cette soirée intense, qui commence à 20h et finit à 6h du mat’. ».
Une suite de tracks savamment orchestrée qui donne furieusement envie de revivre la fièvre du collectif, des anecdotes entre potes et des conneries plus ou moins assumées.
Voix suave sur une prod léchée ponctuée de riffs de guitare groovy, Sirius déroule son art tranquillement. Un truc à la fois perso et universel dans lequel Sirius Trema se raconte : « Le sacré cœur représente pour moi un repère depuis mon adolescence, là où on se retrouvait avec mes potes pour faire la fête. C’était l’occasion de rendre hommage à ce lieu auquel je resterai toujours attaché. Dans cet EP je parle beaucoup de mes états d’âmes, souvent liés à mes histoires de cœur. Le titre m’est donc paru évident, il représente à la fois mon quartier et mon cœur. »