Par ses créations hautes en couleurs, le « street-artiste » Tom Bob rompt avec le prosaïsme du mobilier urbain et renouvelle notre perception de la ville.
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En confondant dessin et structure ; transformant un banc en crabe, une caméra de surveillance en œil d’oiseau et autres, Tom Bob repense le mobilier urbain des rues de New York, Dubaï et Taïwan. Grâce à une imagination débordante, l’artiste voit autrement l’espace et le re-décore en intégrant son travail au paysage.
Il parvient à rendre l’architecture plus attractive : ses travaux attirent le regard et permettent d’appréhender les lieux différemment. Il colore la ville et édulcore son aspect quelque peu sinistre. Pour ce faire, il s’emploie aux codes de la pop culture ; il représente des icônes du XXe et XXIe siècles (Trump, Stephen Hawking, Charlie Parker etc.) dans un univers ludique sinon enfantin (ses dessins représentent majoritairement des animaux) et en un mélange de couleurs criardes (des couleurs chaudes sont essentiellement utilisées), rendant son œuvre efficace et accessible à un large public.
De fait, l’artiste s’apprête à redéfinir les contours de l’espace en le détournant et l’habillant autrement. Ainsi, par leur reconsidération de l’espace, les œuvres de Tom Bob modifient notre indifférent regard sur les formes de la ville.
@tombobnyc (Instagram)
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Un peu moins “enfantin” mais tout aussi pertinent on vous recommande chaudement les créations du street artist français Ladamenrouge qui ne manquent pas de piquant !