Une école à Chernobyl photographiée par Sergey Ponomarev

Visite au cœur des villes radioactives avec Sergey Ponomarev

Image d'avatar de Anne AumontAnne Aumont - Le 10 juin 2019

Originaire de Russie, Sergey Ponomarev est un célèbre photojournaliste. Il travaille principalement avec le New York Times et couvre des crises majeures à travers le monde entier. Récemment, il a également réalisé un reportage sur les villes radioactives afin de comprendre comment les gens y survivent des décennies après ces terribles catastrophes.

Une école à Chernobyl photographiée par Sergey Ponomarev
Un cycliste à Chernobyl photographié par Sergey Ponomarev
Portrait d'un enfant à Fukushima photographié par Sergey Ponomarev
étagères en morceaux photographiées par Sergey Ponomarev
un éventail à Futaba photographié par Sergey Ponomarev

De Moscou aux villes radioactives japonaises et ukrainiennes

De nombreuses récompenses

Basé à Moscou, Sergey Ponomarev travaille comme photojournaliste freelance. Depuis le début de sa carrière, il a réalisé des reportages sur les réfugiés en Europe, mais aussi sur les conflits dans les pays du Moyen-Orient. Il a été récompensé à de nombreuses reprises pour son travail minutieux et objectif et a notamment remporté un prix Pullitzer suite à une collaboration avec des photographes du New York Times.

Sur les traces du passé

Mais Sergey Ponomarev ne s’intéresse pas seulement aux crises européennes. À l’occasion de sa série “Radioactive Towns”, le photographe a réalisé un reportage sur ces villes qui ont été victimes d’une catastrophe nucléaire. Il nous emmène notamment à Prypiat, près de la centrale de Tchernobyl en Ukraine, ainsi que dans la préfecture de Fukushima et plus précisément à Futaba au Japon. Avec ce reportage, il nous dévoile comment les habitants survivent malgré la catastrophe, mais aussi ce qu’il reste de ces catastrophes qui ont dramatiquement changé les paysages.

un chien seul dans les rues de Fukushima photographié par Sergey Ponomarev
Un policier photographié par Sergey Ponomarev à Fukushima
Une école désertée à Futaba photographiée par Sergey Ponomarev
Un parc à Futaba photographié par Sergey Ponomarev
Graffiti en Ukraine photographié par Sergey Ponomarev

Un autre monde

La vie après le drame

Même suite à la catastrophe nucléaire, les ukrainiens ont continué de vivre dans la région aux alentours de Tchernobyl. Cependant, ils ont dû radicalement adapter leur mode de vie. Port de masques à gaz, entraînement en cas de nouvel accident nucléaire… tout est mis en place afin de protéger les habitants de la région. Toutefois, en Ukraine tout comme à Fukushima, au Japon, de nombreuses zones considérées comme dangereuses sont désormais désertées.

Des villes fantômes

Il n’y a plus personne dans certaines villes japonaises et ukrainiennes victimes des accidents nucléaires. Même si Sergey Ponomarev est parvenu à photographier un vieillard à vélo, un policier en blouse blanche et quelques animaux, le reste des rues et des bâtiments sont entièrement déserts. Il ne reste que des hôpitaux en ruines, des meubles en très mauvais états et une végétation qui reprend ses droits. Tous ces petits détails donnent un aspect presque post-apocalyptique à Prypiat et Fukushima. Ces lieux sont d’ailleurs le terrain de jeu privilégié des amateurs d’urbex qui n’hésitent pas à découvrir les rues et les bâtiments abandonnés.

Une chaise d'hôpital photographiée par Sergey Ponomarev
Un hôpital désert à Fukushima photographié par Sergey Ponomarev
Lit d'enfant à Pripyat photographié par Sergey Ponomarev
mur d'une école photographié par Sergey Ponomarev
Chambre en Ukraine photographiée par Sergey Ponomarev
Vélo abandonné photographié par Sergey Ponomarev

N’hésitez pas à jeter un œil au site internet de Sergei Ponomarev pour découvrir l’ensemble de ses reportages.

Partagez avec vos amis :)
Tags en rapport :
A voir aussi !
Le Crossroads festival revient à Roubaix pour sa 9e édition

Le Crossroads festival revient à Roubaix pour sa 9e édition

Du 5 au 7 novembre, le Crossroads festival revient à…

28 octobre 2024

Quand Arte présente le graffiti, entre politique, oppression et résistance

Quand Arte présente le graffiti, entre politique, oppression et résistance

Arte nous surprend une fois de plus avec un sujet…

13 octobre 2024

Raquel Aparicio illustre en douceur

Raquel Aparicio illustre en douceur

Les illustrations de Raquel Aparicio ne sont pas exclusivement réservées…

4 octobre 2024

Anne Aumont
Article écrit par :
Écrivaine passionnée et polyvalente, a fait de l'écriture son terrain de jeu. Elle aime partager des récits de vie réels, analyser la politique et explorer l'histoire. Elle nourrit sa créativité grâce à ses passions variées, notamment la musique, la peinture et le cinéma. La littérature demeure son domaine de prédilection, où elle passe beaucoup de temps à écrire et lire des histoires riches en science-fiction, mystère et tranches de vie. Ses chroniques radiophoniques témoignent de son souci du détail. Sa passion pour la littérature, les arts et l'histoire, en particulier la Renaissance, imprègne son écriture de beauté et de détails riches.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.