Originaire de Russie, Sergey Ponomarev est un célèbre photojournaliste. Il travaille principalement avec le New York Times et couvre des crises majeures à travers le monde entier. Récemment, il a également réalisé un reportage sur les villes radioactives afin de comprendre comment les gens y survivent des décennies après ces terribles catastrophes.
De Moscou aux villes radioactives japonaises et ukrainiennes
De nombreuses récompenses
Basé à Moscou, Sergey Ponomarev travaille comme photojournaliste freelance. Depuis le début de sa carrière, il a réalisé des reportages sur les réfugiés en Europe, mais aussi sur les conflits dans les pays du Moyen-Orient. Il a été récompensé à de nombreuses reprises pour son travail minutieux et objectif et a notamment remporté un prix Pullitzer suite à une collaboration avec des photographes du New York Times.
Sur les traces du passé
Mais Sergey Ponomarev ne s’intéresse pas seulement aux crises européennes. À l’occasion de sa série “Radioactive Towns”, le photographe a réalisé un reportage sur ces villes qui ont été victimes d’une catastrophe nucléaire. Il nous emmène notamment à Prypiat, près de la centrale de Tchernobyl en Ukraine, ainsi que dans la préfecture de Fukushima et plus précisément à Futaba au Japon. Avec ce reportage, il nous dévoile comment les habitants survivent malgré la catastrophe, mais aussi ce qu’il reste de ces catastrophes qui ont dramatiquement changé les paysages.
Un autre monde
La vie après le drame
Même suite à la catastrophe nucléaire, les ukrainiens ont continué de vivre dans la région aux alentours de Tchernobyl. Cependant, ils ont dû radicalement adapter leur mode de vie. Port de masques à gaz, entraînement en cas de nouvel accident nucléaire… tout est mis en place afin de protéger les habitants de la région. Toutefois, en Ukraine tout comme à Fukushima, au Japon, de nombreuses zones considérées comme dangereuses sont désormais désertées.
Des villes fantômes
Il n’y a plus personne dans certaines villes japonaises et ukrainiennes victimes des accidents nucléaires. Même si Sergey Ponomarev est parvenu à photographier un vieillard à vélo, un policier en blouse blanche et quelques animaux, le reste des rues et des bâtiments sont entièrement déserts. Il ne reste que des hôpitaux en ruines, des meubles en très mauvais états et une végétation qui reprend ses droits. Tous ces petits détails donnent un aspect presque post-apocalyptique à Prypiat et Fukushima. Ces lieux sont d’ailleurs le terrain de jeu privilégié des amateurs d’urbex qui n’hésitent pas à découvrir les rues et les bâtiments abandonnés.
N’hésitez pas à jeter un œil au site internet de Sergei Ponomarev pour découvrir l’ensemble de ses reportages.